Entrel’écriture de son prochain roman et le bouclage du magazine Lui, Frédéric Beigbeder a pris le temps de se poser pour raconter sa vie mi-parisienne mi-campagnarde, son rapport à la terre et le marché de Guéthary. Interview fourche(tte) à la main. Propos recueillis par Raphaël Turcat - Interview à retrouver dans le 1er numéro de
Samedi dans le cadre de la démarche “Le goût d’ici”, Bernard Lagrange, agriculteur à Montceau-et-Écharnant, a ouvert les portes de sa ferme au
Laferme: La ferme présente un bâtiment signale vu son implantation, sa hauteur et sa forme. Elle joue un rôle de rassemblement et d’orientation pour les visiteurs. Dans cette ferme on trouve
Lesfêtes de Pâques arrivent en avril cette année, et un homme, David Latimer, ne peut que se souvenir du dimanche de Pâques de l’année 1960.Comme en 2022, ce dimanche tombait aussi le 17 avril, et ce jour-là , un homme à la main très verte a décidé de planter un jardin dans une bouteille Une idée qui lui est venue par hasard alors qu’il
En1960, trois femmes, anciennes déportées, se retrouvent pour quelques jours de vacances au bord de la mer. Elles tentent d'oublier les horreurs des camps. Les films du même genre Drame
JosephHunault, 93 ans, est un ancien agriculteur à la retraite, depuis 1960. Il a consacré toute sa vie professionnelle à collectionner de vieux tracteurs, de machines agricoles et artisanales
u0yVbLl. Crédit photo Les fêtes de Pâques arrivent en avril cette année, et un homme, David Latimer, ne peut que se souvenir du dimanche de Pâques de l’année 1960. Comme en 2022, ce dimanche tombait aussi le 17 avril, et ce jour-là , un homme à la main très verte a décidé de planter un jardin dans une bouteille… Une idée qui lui est venue par hasard alors qu’il disposait d’une énorme bouteille dont il n’avait pas l’utilité; il s’est dit qu’il allait tenter l’expérience d’en faire un jardin ! Il ne devait pas s’attendre à ce que celui-ci devienne mondialement connu. Le jardin dans la bouteille de David Latimer n’a pas été arrosé depuis 1972, et pourtant, il est magnifique ! plante peut résister à l’enfermement ? David Latimer a planté dans sa bouteille quelques graines de tradescantia, que nous appelons aussi “misère”. Ces plantes sont connues pour être très robustes, et pour se multiplier comme par magie, ou presque. La misère est une plante un peu envahissante, et le fait d’être enfermée dans une bouteille ne l’empêche absolument pas de pousser, la preuve ! Pendant les douze premières années, l’homme a arrosé ses plantations, et en 1972, il a décidé de sceller hermétiquement sa bouteille. Et en privant la plante d’oxygène, elle aurait pu tout simplement mourir. Mais pas du tout ! Au contraire, Mr Latimer a juste tourné méthodiquement sa bouteille afin de l’exposer à la lumière du soleil pour qu’elle se développe uniformément dans la bouteille. Il explique ne l’avoir jamais taillée et l’avoir laissée évoluer comme bon lui semblait avec comme seule barrière, les parois de la bouteille. Image d’illustration. Crédit photo Mais comment est-ce possible ? Normalement, une plante a besoin d’air, d’eau, de lumière. Mais il semblerait que cette misère ait pu développer son propre microsystème à l’intérieur de la bouteille. En absorbant la lumière du soleil, elle a pu provoquer l’humidité dont elle avait besoin, et surtout la convertir en énergie. Ce cycle bien connu s’appelle la photosynthèse. Concrètement, l’espace étanche crée un écosystème autonome dans lequel la plante utilise la photosynthèse pour se fournir en éléments nutritifs qu’elle utilise, puis recycle. Avec la seule lumière du soleil, la plante peut donc survivre car elle lui fournit l’énergie nécessaire à la création de ses propres nutriments. Quant à l’eau, la plante a également développé un système autonome l’humidité qui se crée dans la bouteille est absorbée par les racines, puis libérée lorsque la plante transpire. Grâce aux parois de verre, elle redescend vers les racines, qui peuvent ainsi être à nouveau irriguées. Quant aux feuilles qui tombent de la plante, elles forment un humus que la plante réutilise pour se nourrir. Image d’illustration. Crédit photo Comment réaliser votre jardin dans une bouteille ? Il faudra d’abord choisir un récipient en verre de grande contenance, avec un col large pour accéder facilement à l’intérieur. Un grand bocal de légumes ou de moutarde sera parfait pour débuter l’expérience. Au fond du pot, il faudra ajouter du terreau de rempotage par exemple, et du gravier pour le drainage. Enfin, une couche de compost sera la bienvenue, toujours pour nourrir votre plante. Quant aux variétés, vous pouvez choisir de la misère comme David Latimer, mais également des fougères, des helxines ou encore des urticaceae. La plupart sont des plantes herbacées qui n’ont pas besoin de soins particuliers. Vous n’aurez plus qu’à arroser en évitant les feuilles, et placez votre pot à la lumière du jour, mais en évitant le plein soleil. Rendez-vous dans soixante ans pour nous faire découvrir votre jardin dans une bouteille peut-être ? Mes sujets de prédilection sont l'écologie, l'environnement, les innovations solidaires et les actualités en général. J'espère que vous prendrez plaisir à me lire. Ma devise "Carpe Diem" parce que la vie est trop courte et qu'il faut en savourer chaque instant.
28 sept. Drôle… d’Oisseau que cette petite commune de 1100 habitants de la Mayenne qui avait proposé de nous accueillir à la Maison de retraite. Résidents de la maison de retraite d’à côté, bénévoles de la bibliothèque, représentants de la bibliothèque du bocage…... Lire la suite 18 mai Disons le tout net, nous aurions aimé avoir davantage d’auditeurs à la petite soirée que la médiathèque de Missiriac, une commune de 1500 habitants, distante de 5 km de Malestroit, notre commune natale du Morbihan. A quoi faut-il attribuer la petite assistance... Lire la suite 8 mars "Rougir d'être paysan" était présent au Salon de l'Agriculture. Membres de l'association des Ecrivains et Artistes Paysans, nous avons bénéficié de la présence de son stand au Salon pour participer à son animation et représenter les auteurs membres, le... Lire la suite 3 mars Vendredi 6 février, la Maison de quartier du Ronceray, centre socio culturel de la Poterie à Rennes, nous accueillait pour conférence-causerie publique. Une trentaine d'auditeurs avaient fait le déplacement toutes et tous aujourd'hui citadins/nes mais... Lire la suite 25 févr. Plongée dans le monde agricole, ce dernier week-end de février. Nous exposons et dédicaçons "Rougir d'être paysan" au Salon de l'Agriculture, Porte de Versailles, à Paris, vendredi 27-02 après-midi, samedi et dimanche, au stand de l'association Ecrviains... Lire la suite 24 févr. CETTE CONTRIBUTION A ETE MISE EN LIGNE A LA FIN DE 2008. Un ami nivernais, natif de Crux-la-Ville, un village situé à 15 km de Chitry-les-Mines, bourg que les parents de Jules Renard ont rejoint depuis la Mayenne, lorsque le futur écrivain avait deux... Lire la suite 12 déc. Nous avons été invités à faire figurer "Rougir d'être paysan" parmi les ouvrages du 9e Salon du Roman populaire d'Elven, le 7 décembre 2008. Le jury a élu lauréat du Prix du roman populaire 2008 Didier Cornaille pour son récit "Le vent des libertés soulevait... Lire la suite 12 déc. Les Bretons du milieu rural sont des taiseux mais des gens forts en émotion ». J’en ai connu des gens comme votre papa dans le livre ! Plutôt que de dire ses émotions, on préfère ravaler ses sentiments… », racontait Paule, une bretonne d’adoption,... Lire la suite 12 déc. Ceux qui pensent que les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer sont en dehors du monde qui les entourent n’ont sans doute pas vécu suffisamment aux côtés de ces personnes. Tantôt dans un autre monde, tantôt là , présentes, elles ont la particularité... Lire la suite 1 déc. Ce soir là , ils n’étaient que dix mais quel plaisir de partager avec les membres de Pêle Mêle ! Ce groupe de réflexion vannetais s’était retrouvé, comme chaque semaine, pour aborder tout sujet qui mérite réflexion et débat. Jean avait invité Michel à ... Lire la suite
Avant d’écrire ce livre – dont la réédition est présentée par la Revue Française de Généalogie d’octobre-novembre 2018 [1] - j’ai d’abord reconstitué la généalogie d’Aubin, listé ses relations familiales et de voisinage. La connaissance de ses familiers était la garantie de sélectionner par la suite, les évènements et les affaires qu’il avait eu le plus de chance de connaître à leur contact. Les articles précédents évoquaient les disputes de voisinage, les violences conjugales et l’enfance d’Aubin marquée par les guerres napoléoniennes. Après les maîtresses de ferme, il est question aujourd’hui des jeunes filles à leur service, les domestiques de et son épouse ont à demeure leur nièce Gosme quand leurs enfants sont encore jeunes. À ce titre, elle fait partie des vingt domestiques enregistrées à Germignonville en 1836, toutes âgées de seize à vingt-quatre ans et réparties dans une quinzaine de ménages aisés. La servante. Messager de la Beauce et du Perche, 1875 Premières levées à l’aube pour préparer la soupe, la bouillie d’avoine ou de blé noir et le pain, elles sont aussi chargées des travaux ménagers, des soins à donner aux enfants, de l’alimentation des animaux et de certains travaux agricoles. La veillée terminée, elles sont les dernières couchées. La pénibilité de ce travail long et physique s’accroît du désarroi de la solitude ; célibataires, mises en condition jeunes, elles sont séparées de leur famille pendant plusieurs jours au mieux. Le tout pour 150 francs par terme c’est peu pour la Beauce. Cependant, le maître s’oblige d’ordinaire à les nourrir, les loger, à fournir le blanchissage et à payer les tailleurs qui raccommodent leurs hardes. En outre, dans la pratique, il donne des acomptes et ajoute aux gages des coiffes, des mouchoirs et des sabots. A la fontaine. Messager de la Beauce et du Perche,1866 Les maîtres peuvent se montrer reconnaissants. Dans son testament, en 1843, Jacques Gréau, la grosse fortune de Viabon, lègue à Adèle Tremblay le lit et le traversin où elle couche … pour les bon soins qu’elle a pour moi … et autant d’années qu’elle restera avec moy, autant de fois cent francs en plus de ses gages, plus quelques terres [2] ». Mais revers de leur isolement et de l’univers masculin des grandes fermes, ces jeunes femmes se découvrent parfois le ventre gros, sans l’avoir désiré. Et quand le géniteur se dérobe à ses responsabilités, les échappatoires sont périlleuses avorter, quitter le village aux premiers symptômes ou aller au terme en dissimulant la grossesse marcher courbée, desserrer les lacets du vêtement, porter plusieurs jupes ou avoir le tablier replié. Malgré ses artifices, une cousine d’Aubin fait remarquer à sa domestique que sa taille s’épaissit. Mais celle-ci a réponse à tout et, précise-t-elle à sa maîtresse qui a son âge, elle souffre l’état dans lequel elle se trouvait était l’effet d’une maladie … Depuis l’âge de vingt ans elle n’avait été que cinq à six fois comme le sont ordinairement les femmes [3] ». D’autres recourent à l’infanticide [4] ou abandonnent leur nourrisson au tour de Chartres. C’est l’extrémité à laquelle se résout Alphonsine Gosme, une autre nièce d’Aubin, le 4 janvier 1854 six jours après la naissance de la petite Rosine. Le cas de la petite Rosine n’est pas isolé trois autres enfants du village sont remis au tour de Chartres en ces années. La majorité de ces jeunes filles gardent l’enfant - en témoigne le nombre important de naissances illégitimes - et régularisent leur situation à l’église et à la mairie. Toutes ont amassé un petit pécule qui leur permet d’entrer dans la vie. Enfin réédité ! Lire la revue de presse complète sur le site de l’auteur... Pour commander l’ouvrage auprès de l’auteur...[1] RFG, n°238 Livre salué à sa parution en 2007, il est proposé avec un texte revu et corrigé, complété par l’ajout d’un cahier de 20 pages d’illustration. Encore mieux ! ». Critique précédée d’une interview de Jean-Louis Beaucarnot. Revue de presse complète sur AD, 2 E 66/427, testament de Jacques Gréau, 1843.[3] AD, 2 U, dossier Georges, 1re session 1814.[4] Les petites victimes sont asphyxiées dans 60 % des cas. Les peines de deux ans pour homicide involontaire et les acquittements dominent.
La restauration profonde de cette ferme permet d'illustrer la vie du paysan du début des années 1900. Les métiers du paysan y sont présentés et son mode de vie de l'époque est illustré. L'élevage bovin de race charollaise et la production vinicole sont valorisés au travers des structures et outils de l'époque dans cette ferme complètement restaurée. La "vacherie" d'une capacité de 12 têtes de bovins, a conservé son sol d'origine fait de briques jointives. A l'époque dans ce berceau de la race charollaise les éleveurs étaient très volontaristes pour améliorer la qualité de leur cheptel. Les concours de bestiaux se développèrent et créèrent une véritable dynamique pour la valorisation des élevages. Ainsi l'élevage bovin d'excellence produit dans cette ferme, a été récompensé par de nombreuses médailles obtenues lors des concours de bestiaux de race charollaise. L'historique de ces concours est retracé et permet de valoriser le village de La Pacaudière 1930. La "cuverie" renferme un pressoir à vis central de grande capacité. Après restauration ce pressoir est complètement opérationnel et sa démonstration permet d'illustrer l'ingéniosité de l'inventeur, l'ingénieur Marmonier brevet 1874 qui pris à cette époque le leader ship de la construction des pressoirs pré industriels dans le monde. A l'époque un vin rosé de qualité était produit à partir de vignes implantées sur les meilleurs coteaux de la région, aujourd'hui classés en AOC Cotes Roannaises; ce rosé ou "petit gris" alimentait les bistrots de La Pacaudière et de sa région pour le plus grand plaisir des clients. La restauration de cette ferme a été réalisé par les propriétaires 5ème génération; l'objectif étant de conserver, valoriser et faire partager les structures et outils du patrimoine agricole représentatif de nos campagnes. In fine, le résultat de ces travaux est un véritable marqueur de l'ère précédant la montée de la mécanisation dans le monde agricole; cette dernière transforma les modes de travail et l'environnement paysager des campagnes. Les aspects humains sont largement introduits et développés; ils constituent un véritable travail de mémoire qui permet d'illustrer le mode vie du paysan dans les années 1930/1960 famille, autarcie, besogne, lien social, économie, saisons. Une communication visuelle dans les différents espaces de la "vacherie" et de la "cuverie" et des supports vidéo* thématique donnent aux visiteurs de pertinentes informations sur les objets présentés. * [Source Ministère de la Culture] Horaires 15/09 de 9h00 à 16h0016/09 de 9h00 à 16h00 Ferme de La Tuilerie - En savoir plus sur le lieu Ferme en bordure de route départemental Journées Européennes du Patrimoine 2018 - Première participation aux journées Thèmes Première participation, Édifice rural Adresse Ferme de La Tuilerie; 430 allée de Chez Briquette La Tuilerie, 42310 La Pacaudière, Loire, Auvergne-Rhône-Alpes Evénement proposé dans le cadre des Journées du Patrimoine 2018 Source Ministère de la Culture et de la Communication /
1. La ferme à cour fermée2. La ferme à cour ouverte3. La ferme à bâtiments dispersés La disposition des bâtiments de service et de l'habitation d'une ferme révèle le système économique qu'elle pratique et une certaine conception technique. En Normandie trois types de fermes se différencient par leur organisation et leur répartition. 1. La ferme à cour fermée Cette ferme dispose ses bâtiments, tous joints autour d'une cour. On y pénètre par un porche en face duquel se trouve habituellement la maison. Autour se suivent grange, écurie, étable, charreterie, pressoir, cellier, remise, etc. Mis à part les volailles, les animaux vivent en stabulation. Les bâtiments réservés aux récoltes et au matériel tiennent une place importante, signes d'un système basé sur les céréales. Ces fermes sont caractéristiques de deux régions - la bande sinueuse des plaines allongées du Plain jusqu'au delà de Sées- les marges de la Picardie et de l'Ile-de-France Plan d'ensemble, état en 1979 1 – Porche d'entrée 9 – Charreterie 2 – Cour fermée 10 – Ecurie 3 – Habitation 11 – Poulailler débarras 4 – Laiterie 12 – Etable à veaux 5 – Fournil 13 – Porcherie 6 – Chapelle 14 – Enclos des porcs 7 – Salle de traite 15 – Ancien pigeonnier 8 – Parc d'attente
la vie Ă la ferme en 1960